• Chapitre 12 : Quel bout de chou adorable ! 


                                               


    Une semaine passa. Rien d'intéressant ce n'était produit, à part le fait qu'en français, je suis favorisée, qu'on me jette toujours des regards noirs, qu'il y ai une énorme tension à la maison sans en connaître vraiment l'origine, et que je n'ai pas eu de nouvelles de Romain par message, ou même par téléphone. 
    Nous étions mardi. Le réveil sonna, je me préparai. La routine, comme à son habitude. 
    J'arrivai devant le bahut.
    Paige était enfin de retour ! Et oui, elle m'expliqua qu'elle avait choppé une grippe. Parmi Ludivine et Corentin, Paige était celle à qui je confiais vraiment tout. Et bien sur, je lui racontai tout ce qui s'était passé. Même la nuit où Alexis a dormi avec moi. Je lui faisais entièrement confiance.
    Elle fut surprise et ne s'y attendait pas. Elle aussi pensait à une liaison secrète entre mon père et Madame Gale, mais dans ce cas, quand cela s'est produit ? J'avais quelques doutes mais je préférai les garder pour moi pour le moment. 
    Deux heures de français, une heure en physique-chimie et une heure de musique pour ce matin. Et oui, je faisais option musique. 
    En français, j'étais toujours à côté d'Alexis. Paige du coup devait changer de place car il avait prit la sienne, et la prof s'en foutait complètement. J'étais un peu triste de ne pas être avec elle... 
    Et contre toute attente... Un petit garçon trop mignon entra dans la classe, et cria : 

    << Ah que coucou ! Fit-il avec une voix tellement mignonne. Mamaaaaaaaan, tu n'as pas fait mon goûter ! Qu'est-ce que ze vais manger à midi ? Mes copains de CP m'attendent ! >>

    Qu'est-ce qu'il était mignon. Je compris que Madame Gale avait deux fils, et ce petit bout de chou n'était autre que le frère d'Alexis. Je compris aussi son âge. Si il n'a pas redoublé ni sauté de classe, il avait donc 6 ans, ou allait en avoir si il est né en fin d'année. Donc 5 ans ?
    Madame Gale fit de gros yeux, et devenait toute rouge et inquiète en le voyant. Elle paniquait vraiment, je ne l'avais jamais vu comme ça. 
    Alexis répliqua de suite en sortant ce qu'il avait à manger dans son sac, soit des.. crêpes ? Ah, d'accord. J'appris en même temps qu'il en avait sur lui du coup. Il lui donna ses crêpes et ce petit bout de chou partit accompagné de sa mère. Celle-ci nous demanda de rester tranquille le temps de l'emmener à son école primaire. La primaire Dickeff existait, il devait venir de là pour être venu seul. 
    Pendant ce temps, Alexis me parla : 

    << Comment tu l'as trouvé mon petit frère ? 
    - Déjà, fallait me dire que tu en avais un aussi mignon ! Il est adorable, et sa voix.. T'as envie de jouer avec lui et tout ! 
    - Oui, on me le dit souvent, dit-il en rigolant. 
    - Et il a quel âge ? 
    - 5 ans, il est né en fin d'année.
    - Tes parents ont fait du bon boulot Majesté, rajoutai-je en rigolant également. >>

    A ce moment là, l'expression du visage d'Alexis changea complètement. Aïe, ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas ? 

    << Mon père n'est plus de ce monde, me dit-il. 
    - Oh pardon. Toutes mes condoléances. 
    - Merci.. Mais... >>

    Au moment où il comptait terminer sa phrase, Jane la surveillante débarqua et nous demanda de nous taire sinon on aura tous trois heures d'heures de colles collectifs, avec beaucoup beaucoup de travaux qui seront affecté à notre moyenne. Plus personne ne dit un mot de plus. Et Madame Gale revint. 
    Je ne connaîtrai peut-être pas ce qu'il voulait me dire en plus, tant pis.


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  • Chapitre 13 : Rendez-vous à la prochaine bagarre...


                                                Untitled

    Les deux heures de français finissent. Ce fut la récré. Comme à mon habitude, je partis vers mon casier afin d'échanger mes affaires pour les prochaines matières. 
    Alexis vint vers moi. Tout le monde nous regardait mais ça ne nous dérangeait pas. 

    << Je n'ai pas le même père que Jimmy, mon petit frère. Voilà ce que je voulais te dire, dit-il en s'appuyant sur le casier d'à côté. >>

    Je restai bouche-bée. Attendez, l'accident de mon père s'est produit 10 ans presque plus tôt. Pour être exact, 9 ans plus tôt. Et Jimmy n'a que 5 ans. Si on ajoute les 9 mois de grossesses, ça fait presque 6 ans qu'il est de ce monde... Et je sais que mon père devait recommencer sa vie là où il était avant de refaire surface chez nous... Non... Il n'a pas osé fondé une nouvelle famille quand même ? NON ! 
    En me disant tout cela, je regardai partout. J'étais choquée, j'ouvris petit à petit la bouche accompagné de gros yeux et d'un air hyper inquiet. Alexis le remarqua et me dit :

    << Par contre, elle ne sait pas qui en est le père. Elle a complètement abusé de l'alcool et de ces fêtes. Tous les soirs, elles sortaient et il n'y a que elle qui savait ce qu'elle faisait. Enfin je crois. Alors si tu crois que c'est ton père, je n'en suis pas si sur Silver, rajouta-t-il. 
    - ATTEND UNE MINUTE, criai-je sur le coup de la nervosité, comment tu sais que je pense à mon père ? 
    - Je connais ton histoire, elle est passée aux infos. Étourdie, j'ai le droit de mener mon enquête de mon côté, non ? Tu crois que je n'avais pas remarqué cette "complicité" avec ma mère et ton père ? Fit-il en faisant des guillemets sur le mot complicité. 
    -
    Tu marques un point... Mais je ne vois pas d'autres possibilités. >>

    Il resta avec moi sans rajouter un mot de plus. Quant aux autres personnes dans les couloirs, ils nous regardaient tous en mode "C'est le nouveau couple du bahut ! Alexis sort avec la nouvelle !" ou des pimbêches disant "Mais qu'est-ce qu'elle a de plus que moi celle-là ? Regarde comment elle se fringue, ses baskets ne sont même plus à la mode ! Qu'est-ce qu'il lui trouve à elle ?". Franchement, ça me faisait rire. Alexis, c'était juste... un ami. Non, je ne me voyais pas avec lui... 
    Paige vint vers moi en courant et me dit : 

    << Dites moi que vous n'êtes pas ensemble ! 
    - Non, répondis-je. On est juste ami. 
    - Ouais, juste ami, répéta Alexis. 
    - Ça va alors. Encore de fausses rumeurs, répondit Paige. Vous n'en avez pas marre ? 
    - Non, perso moi ça me fait rire, dis-je. 
    - Quant à moi, avec tous les problèmes que j'ai pu avoir dans ma vie, ça ne me dérange absolument pas, dit Alexis. 
    - Contente de l'apprendre, rajouta Paige. >>

    Je fermai mon casier et là... Trois garçons entrèrent dans le bâtiment de secondes. Ils n'avaient pas l'air d'en être. On aurait dit des Terminales. Tous les trois braqués, avec leur veste de l'équipe de basket du lycée. Oui, il me semblait bien qu'ils jouaient dans l'équipe du lycée de Basket. Et même de football. Dès leur arrivée, un gros silence s'installa. Ils montèrent au premier étage, là où il y avait mon casier, là où j'étais avec Alexis et Paige. Ils vinrent vers nous et... donnèrent tous les trois des coups de poings à Alexis. Puis celui du milieu rajoutait : 

    << T'as perdu durant la dernière bataille, et tu vas reperdre ce soir dans la nouvelle. Et ouais gros, t'as intérêt à venir te battre et te défendre sinon tout le monde saura ce que tu caches. >>

    Les coups étaient tellement violents qu'Alexis saignait du nez. Ces trois brutes partirent et je soignai de suite Alexis. Cette fois-ci, tous les secondes nous regardaient plus bizarre que jamais. Ils voyaient que je maîtrisai déjà cette blessure. Bien sur que oui, ce ne fut pas la première fois que je le soignai. 
    Paige était en panique. Aucun professeur en vue, aucune personne de l'administration en vue, personne pour l'aider sauf moi. C'est quoi ce foutu lycée ? Le campus me manque réellement. 


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  • Chapitre 14 : Conversations téléphoniques.


                                          

    Je l'emmenai à l"infirmerie accompagnée de Paige et je revins le chercher à la fin des cours. 
    Madame Gale, malgré son boulot ici, ne faisait même pas attention à son fils. 
    Ce fut une journée plutôt tranquille malgré tout ça. Il était 17h, c'était la fin des cours. Je me dirigeai vers l'infirmerie et j'emmenai Alexis chez moi, en appuyant un de ses bras sur mes épaules. Comme toujours, des regards de travers sur nous. En fait, non. Ces regards de travers se transformaient en une jalousie. C'était surtout les filles qui nous regardaient "mal".
    Il arrivait à marcher mais avait aussi reçu un coup sur le ventre et avait encore mal. 
    Quelques minutes passèrent et on arriva chez moi. Il n'y avait personne, bizarre. 
    Moh, il y a tellement de choses bizarres en ce moment que je ne me posai aucune question.
    Je l'installai sur le canapé de mon salon. Je lui apportai des glaçons pour son visage et son ventre. 
    Je montai en haut et lui préparai un bain. Mon dieu, j'étais vraiment au petit soin pour lui et je m'en rendis compte après avoir terminé ce bain chaud savonneux. 
    Je l'aidai à monter et il s'installa dans le bain. Franchement, je m'en foutais complètement si mon père ou ma mère débarquait là maintenant. 
    Je descendis en bas. Je voulais ouvrir le frigo et prendre quelque chose à grignoter car j'avais très faim.. Avant cela, j'aperçu un post-it dessus. C'était l'écriture de ma mère avec sa signature.

    << Je suis repartie au campus. Romain a eu un problème avec plusieurs professeurs. Je reviendrai dans une semaine. Je pense rester un peu là-bas afin de me changer les idées. 
    Passe une bonne semaine Silver, 
    xoxo Maman. >>

    Romain ?! Problème ? Poh, ce ne sont pas deux mots qui vont ensemble. Encore un truc louche. 
    Mon portable se trouvait dans ma chambre, alors je partis vite là-bas, pris mon téléphone et appelai Romain. Par chance, il décrocha : 

    << Allô ? Romain, tu m'entends ? 
    - Silveeer ! Qu'est-ce que ça me fait plaisir d'entendre ta petite voix ! Oui je t'entends, et toi ? 
    - Oui ! Dit, je ne te dérange pas ? 
    - Non non ne t'inquiète pas, que se passe-t-il pour que tu m'appelles comme ça ? 
    - M'enfin voyons, je ne peux pas prendre des nouvelles de mon frère ? Fis-je en rigolant.
    - Bien sur que si ! Je vais très bien, pour le moment mon bac c'est dans la poche, ils vont tous bien au campus, il n'y a pas de problèmes, et toi ? 
    - Moi non plus écoute, tout va pour le mieux ! Je m'inquiétai juste pour toi vu que tu as manqué un trimestre, t'es sur que tout va bien ? Tu n'as pas de problèmes avec un ou plusieurs profs du coup ? 
    - Non ! T'es sur que ça va toi ? 
    - Oui oui Roro, je m'inquiétai juste pour toi ! Oh, je dois te laisser, à une prochaine fois Fréro ! 
    - D'accord petite sœur, bisous ! >>

    Et je raccrochai. 
    Maman mentait. Si Romain avait réellement un problème, il me l'aurait dit...

    Je partis vers la salle de bain près de ma chambre. Alexis était tranquillement allongé. Il avait gardé son bas. Il s'en foutait complètement d'être mouiller. 
    Bon. Ma mère est partit je ne sais où. Ce serait marrant qu'elle.. Oh non... Non,pas elle aussi... Je ne voulais pas imaginer qu'elle aussi fasse de l'adultère et soit de nouveau avec M. Kymbert, je ne voyais que ça comme réponse... Ce qui expliquerait son mensonge et ce départ assez long. 
    Le téléphone de la maison sonna. Il était dans la chambre de mes parents, je couru vite là-bas afin de décrocher. Hm, le numéro de Papa s'affichait. 

    << Oui, allô ? Fis-je, 
    - Silver ? C'est moi, dit mon père. Je pars en randonnée avec M.Misthallery pendant une semaine, ça ne te dérange pas j'espère ? >>

    Je bloquai quelques secondes. On me faisait une caméra cachée ou quoi ? L'une qui part à l'autre bout du pays pour surement retrouver son ex-mari, l'un qui part en randonnée avec son ami à qui il devait de l'argent et l'a donné par le billet de sa fille qui ne savait même pas à ce moment là qu'elle était envoyé par son père. OK. Là, j'étais complètement perdue. Puis, il ne devait surement pas être au courant pour Maman alors je lui dis : 

    << Non ça ne me dérange pas, dis-je en étant froide. 
    - Tant mieux ! J'ai déjà pris mes affaires. Passe une bonne semaine ma puce ! >>

    Et il raccrocha sans même eu le temps de lui dire un petit "Au revoir", "amuse toi bien" ou encore "Bisous".
    Quel genre de culot a ma famille ?!
    J'entendis des pas. C'était Alexis, il enroulait une serviette autour de lui et partit dans ma chambre. 
    Je le rejoins et je le vis... Enfin, il n'avait plus son bas mais était caché par une serviette blanche. Je compris qu'il avait besoin de vêtement. Je lui prêtai des vêtements de Romain, il accepta avec plaisir. 
    Ses saignements s'arrêtèrent et il se mit des pansements. 
    Je lui questionnai alors sur cette bagarre qui devait avoir lieu dans moins d'une heure. 

    << Alors ? Tu comptes y aller? 
    - Je n'ai pas le choix Silver.
    - Pourquoi ? T'as vu dans quel état tu es ? Je vais encore devoir m'occuper de toi ! 
    - Ne te sens surtout pas obligée étourdie. 
    - L'étourdie s'occupe de sa majesté, c'est tout à fait normal, dis-je avec un sourire sournois.
    - Je suis très sérieux Silver. Je le répète une dernière fois, je n'ai pas le choix, répliqua-t-il, froidement. >>

    Il emprunta même un bonnet "OBEY" de Romain, mit ses baskets et partit par les escaliers de secours de ma chambre. Je ne pouvais pas le laisser seul, pas dans cet état là, alors je décidai de le suivre. Je mis une veste à capuche noire, prit une clope car tout le monde sait que je ne fume pas donc on ne saura pas que c'est moi. Je mis un jogging bien moulant de mon frère et partit derrière lui, tout doucement.


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  • Chapitre 15 : Tant pis pour lui, tant mieux pour moi.


                                         BLK & WHT | via Tumblr


    Je le vis s'arrêter dans une petite ruelle à l'opposé du lycée. 
    Il était seul pendant deux-trois minutes seulement. Les brutes de tout à l'heure vinrent. 
    J'étais cachée derrière des tonneaux à un des deux bouts de cette ruelle. J'étais dans le dos d'Alexis.
    Ces brutes lui donnèrent encore plus de coups. Oh mon dieu, ce fut horrible à voir. 
    Malheureusement pour moi, je n'arrivais pas à entendre ce qu'ils se disaient. Et ça devait en valoir la peine pour lui donner des coups aussi violents.
    La bagarre n'aura duré que quelques minutes. Alexis se retourna et partit dans la direction où j'étais. Je me retournai et me cachai derrière un tonneau, mais je fus découverte :

    << Je t'avais dis de ne pas venir ici, répliqua-t-il.
    - Oh non, ne me dit pas qu'ils m'ont repéré ? Demandai-je, inquiète.
    - Non, encore heureux, fit-il en criant.
    - Je suis désolée, dis-je en en me levant petit à petit. Je m'inquiétais pour toi.
    - Et moi je sentais que quelqu'un me suivait, espèce d'étourdie ! Je t'avais dit de ne pas venir, mêle toi de tes affaires ! J'ai eu une pression en plus ! Cria-t-il.
    - Oh Alexis, je suis vraiment désolée....dis-je d'une petite voix. Mais que s'est-il passé ? 
    - Je t'ai déjà dit : Je protège quelqu'un. C'est tout, tu n'as pas à savoir une chose en plus sur cette affaire, fit-il d'un ton ferme. Et c'est quoi cette clope dans ta main ?! T'as fumée ou quoi ? Cria-t-il encore plus fort. 
    - NON ! Je voulais faire genre pour pas que de loin on puisse me reconnaître !
    - Alors comme ça, l'étourdie est aussi pitoyable.
    - Etourdie, pitoyable mais protectrice et amicale !
    - Poh, elle a parlé celle-là. Protectrice, attend t'es sérieuse là ?! On se connaît à peine, pourquoi l'être avec un inconnu que tu as gentiment bousculé ?
    - Je sais pas, mais tu as des ennuis, et je veux t'aider.
    - Oh oh, dit-il en commençant à rire, toi, tu veux m'aider ? Si tu m'aides, cette affaire se transformera à un véritable cauchemar, et j'en ferai plus parti. Ce sera à toi qu'ils en prendront directement !
    - Pourquoi ? A chaque fois que quelqu'un se mêle de leur vie, ils changent de personnes ?! Arrête un peu, regarde toi, tu es encore blessé ! Dis-je en montant le ton.
    - MON corps n'est PAS le problème, dit-il en criant plus que jamais. >>

    La conversation s'arrêta là. Je ne voulais pas rajouter un mot de plus, car elle pouvait empirer.
    Je rentrai directement chez moi. Si son corps n'est pas un problème, si il ne veut pas que je sois mêler à cette histoire, ça marche. Ce n'est pas mon problème,  c'est tout ce qui compte pour moi. C'est le mieux pour moi. Je suis de retour dans ma ville natale, je n'ai pas à chercher les problèmes. Encore moi avec une personne dont je viens à peine de rencontrer. 
    Arrivée chez moi, je regardai derrière si je n'étais pas suivie. Non, je compris alors qu'il ne m'avait pas suivi et que c'était terminé. 
    Tant pis pour lui. Il n'a pas voulu de mon aide, tant mieux pour moi. 
    J'étais seule chez moi. Je m'ennuyai à en mourir. Je partis direct me coucher, j'étais crevée.


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  • Chapitre 16 : Gamins au supermarché.

                                          Friendship goals


    Déjà un mois s'est écoulé depuis ma rentrée au Lycée Dickeff. Tous les cours se passaient bien. J'avais la moyenne partout, tout allait bien pour moi. Petit à petit, les regards de travers disparaissaient. J'étais enfin tranquille. Je n'entendis plus personne parler de moi dans mon dos depuis je ne traînai plus avec Alexis. Même en anglais, il avait changé de place, avec celle de Paige. 
    Nous étions mi-mai. Mon anniversaire approchait à gros pas, c'était le 19 et nous étions le 17.
    Je décidai de faire une fête. J'ai rencontré beaucoup de personnes en un mois, je pouvais en inviter une cinquantaine, ça ne me dérangeait pas. Ma maison est assez grande pour les accueillir. 
    Ma mère ? Elle s'est installée à Oldville. Avec qui ? Je ne sais pas. Toute seule peut-être. Elle ne donnait plus de nouvelles. Je ne lui en voulais pas, je préférai la laisser respirer, se changer les idées et la laisser faire une nouvelle vie. Mon père ? Poh, il invitait régulièrement Madame Gale, mais Alexis ne l'accompagnait plus. Et ça, je m'en foutais complètement. 

    Nous étions vendredi. Les cours se terminèrent et je partis en direction du supermarché, afin d'acheter beaucoup de nourritures pour ma fête d'anniversaire qui aura le lieu ce dimanche.
    J'étais en compagnie de mes amis : Ludivine, Corentin et Paige. On entra dans le supermarché, et Corentin faisait le fou. Il nous faisait rire. 
    Une vielle dame passa dans le rayon où nous étions. Sans faire exprès, Corentin renversa l'eau qui se trouvait dans le seau à côté de ses jambes. La vielle dame glissa mais il put l'attraper à temps, et heureusement ! A partir de là, nous partîmes tous dans un énorme délire. Ludivine, pour lui faire payer ce qu'il avait fait, ouvrit un paquet de chips et lui lança en pleine gueule. Quant à Paige, elle prit deux petites bouteilles d'eaux et en versa sur les deux tourtereaux. J'étais là en mode panique, j'avais honte de mes amis même si c'était marrant... Et là, pour me faire rentrer dans le délire, Corentin décolla ma jambe d'un coup, je glissai et tombai dans les bras de Ludivine se trouvant à travers moi. Ils finirent par me porter en ayant un porteur pour mes jambes, et une porteuse pour mes mains, et Paige se ramena avec de l'huile d'olive accompagné de riz. Je ne sais pas d'où cette idée lui sortit de la tête pour déjà prendre ces ingrédients, et m'en mettre plein partout. Là, je commençai à m'énerver, mais positivement, et je pris une bouteille d'Ice Tea et lui versa sur tous les trois. Il fallait vraiment nous voir, tout le supermarché en avait  marre de nos bruits et de ce vacarme. 
    Un agent de sécurité vint vers nous, nous demanda de payer tous les ingrédients que nous avions 'emprunté pour nos bêtises", et nous exclu du supermarché. On paya tous les quatre, soit un total de 72€... Aïe. Là, ça faisait mal. Mais bon, on s'était bien amusé, ça m'avait manqué de rire comme ça. 

    En sortant du supermarché, on n'avait rien acheté du coup, rien qui était fermé. Alors on demanda à tous les invités de nous ramener un paquet de Chips, de bonbons, de boissons ou autre. 
    On marchait un peu en ville, on prit quelques selfies. C'était bien, j'aimais ces moments. 
    Et plus on marchait, plus on s'approchait d'une personne que j'avais repéré de loin... Sa tête me disait quelque chose. Encore quelques pas nous fîmes, et ... Oh... Lui... Qu'est-ce qu'il fait là ? Et c'est qui la fille l'accompagnant ? 


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  • Chapitre 17 : Au campus, déjà en vacances ? 


                                             .

    Il vint vers moi. 

    << Siiiiilver ! fit-il d'une petite voix accompagné de gros yeux émerveillés. Oh, que fais-tu ici ? 
    - Gauthier... C'est à moi de te demander ça, je vis ici moi, répondis-je en me grattant la tête avec un léger sourire intimidé sur le côté. 
    -
    Ah oui, c'est vrai ! J'suis bête des fois.. Je crois que c'est à cause de tout ce trajet, dit-il en riant. 
    - Ah, et donc, que nous vaut cette visite à Fun City de ta part ?
    - Je suis en vacances, et mon grand-père habite ici ! Il a besoin d'aide alors je viens l'aider.
    - Ah bon ? D'accord. Et comment ça se fait que tu es déjà en vacances ? 
    - T'as déjà oublié le campus ou quoi ? Etablissement privé, nous sommes en vacances plus tôt que d'autres. 
    - C'est vrai, surtout en seconde... Pas étonnant que Romain ne soit pas revenu ! 
    - Oui. >>

    Une fille dont je ne connaissais pas, se trouvait à côté de lui, à nous écouter. Je la regardai quelques instants jusqu'à ce que Gauthier le remarque. Direct, il fit les présentations. 

    << Oh, excusez-moi je ne vous ai pas présentai, dit-il. Silver, voici Eléanore, ma petite-amie, et Eléanore, je te présente Silver, une de mes meilleures amies de SailorCity. >>

    Je ne savais pas pourquoi mais ça m'affectait... Je sentis un petit pincement à l'intérieur de moi.
    Je lui fis la bise en guise de bonjour, lui dit que je suis ravie de la rencontrer, et ils partirent quelques instants après. Gauthier... Moi, une de ses meilleures amies ? Je dois avouer que je pensais qu'il m'aimait, après tous les bons moments passés, et tous ces moments de protection de sa part envers moi...
    Je cachai mes sentiments devant Ludivine, Corentin et Paige. Je leur dis la même chose, que c'était un de mes meilleurs amis du campus. Paige ne le trouvait pas beau, quant à Ludivine, elle était tombée sous son charme car elle aimait bien les blonds, Corentin la chatouillait pour lui donner signal qu'il était là lui. 

    Je me demandai une chose : Si ils sont déjà en vacances au campus de SailorCity, alors pourquoi n'ai-je aucunes nouvelles de Chloé ? De Dylan ? De Lucie ? De Nina ? Eux aussi sont en vacances normalement !
    Puis c'était bientôt mon anniversaire. Alors je décidai de leur envoyer un message pour leur demander si Dimanche il étaient libre pour venir. Chloé et Nina me répondirent à la seconde d'après, en disant qu'elles étaient parties en vacances, chez Catherine et Quentin à la plage. Lucie me répondit une heure après, en disant qu'elle comptait prendre son vol d'avion ce jour-là.. Quant à Dylan, il devait rester au campus car il était retenu pour des travaux, il avait fait le malin avec je ne sais qui. Tant pis, il ne pourra y avoir que Gauthier et il va surement ramener Eleanor... 
    Quelques heures après de folies, je rentrai chez moi. Poh, mon père regardant un film avec sa belle nouvelle prétendante, j'hallucinai. Puis mon père me dit : 

    << Oh tu es rentrée Silver ! Alexis est là aussi, il est parti aux toilettes en haut ! >>

    J'avais envie de rire. Qu'est-ce qu'il venait foutre là lui ? Ce fut bien la première fois depuis notre "dispute" entre guillemets. Je montai alors en haut, et je le vis sortir de la salle de bain. Je m'arrêtai, je bloquai devant lui en le regardant droit dans les yeux, froidement. Quant à lui, il regardait par terre, la tête baissé, en ayant l'air d'être gêné... Puis il m'adressa la parole après une bonne aspiration de sa part : 

    << Silver, il faut qu'on parle. >>

    Je débloquai et je n'avais plus un regard froid. Je partis en direction de ma chambre en lui faisant signe de rentrer. Qu'est-ce qu'il avait à me dire ? Ça avait l'air important. 


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  • Chapitre 18 : Nouveau lien découvert.


                                              Untitled


    << Que se passe-t-il Alexis ? T'as l'air drôlement inquiet, dis-je en ayant un rire plutôt nerveux. >>

    Il commença à faire les 100 pas dans ma chambre . Il baissa la tête, mit sa main dans ses cheveux afin de remettre sa coupe. Il avait tout pleins de petites mimiques du stress. Puis il me parla : 

    << Silver, j'ai besoin de ton aide, commença-t-il. 
    - Je te l'ai proposé, tu as refusé. C'est trop tard maintenant. 
    - Silver, je te le redemande, j'ai besoin de ton aide, me supplia-t-il. 
    - Mot magique ? 
    - S'il te plaît Silver, s'il te plaît. 
    - Hm, même avec le mot magique je ne te viendrai pas en aide. Je ne veux pas avoir de problèmes. 
    - Ecoute Silver, dans tous les cas l'histoire se terminera mal, crois-moi. 
    - Quelle histoire ? 
    - J'allais en venir. J'étais au centre-ville tout à l'heure, et accidentellement, je t'ai suivie. En fait, je t'ai aperçue et je te suivais du regard. Non, ne pense pas que je te suivais en le voulant, euh, fit-il avec de gros yeux. 
    - Et donc ? 
    - Je dois avouer que tu me manquais un peu...Mais bon ça, on s'en fou. Je te regardai et je t'ai vu discuter avec ce blond... Ce n'est pas quelqu'un de bien. 
    - Attends, je connais ce blond, il s'appelle Gauthier, c'est un de mes meilleurs amis du campus ! 
    - Quoi, il était à SailorCity lui aussi ?! Demanda-t-il, inquiet. 
    - Oui, pourquoi ? Tu le connais d'où d'ailleurs pour dire que ce n'est pas quelqu'un de bien ? 
    - Je ne le connais pas personnellement, je..
    - Alors tais-toi et va-t-en si c'est pour inventer des conneries entre mes amis, criai-je lui coupant la parole.
    - Mais Silver, écoute moi jusqu'au bout bon sang ! 
    - Bon d'accord. Mais attention, c'est ta dernière chance, dis-je en baissant un peu le ton. 
    - Merci. Je ne le connais pas lui, mais sa famille connaît la mienne. 
    - Et alors ? 
    - Son grand-père est le parrain de Jimmy, mon demi-frère. Ce petit bout de chou que tu avais vu l'autre jour. >>

    Je restai là, bouche-bée une nouvelle fois. Le grand-père de Gauthier, parrain de Jimmy ? Je répondis en lui demandant pourquoi lui, et il me répondit qu'en fait, c'était son fils, soit le père de Gauthier qui s'occupait de Jimmy mais il est gravement malade et ses parents sont divorcés, alors son père l'a confié à son propre père à lui, soit le Grand-père de Gauthier. 
    Je ne savais pas quoi dire. Tout à l'heure en le voyant, il m'avait dit qu'il devait aider son grand-père, mais ne m'avait pas précisé pourquoi. Je compris alors que c'était pour Jimmy. 
    Quant à celui-ci, Alexis me dit qu'il était chez eux actuellement. Et il me conseilla fortement de ne plus me rapprocher de lui car il connaissait ... Les brutes l'ayant tabassé ? Non, pas Gauthier, pas lui. Pourquoi le monde est si petit ? Et de plus, je ne voulais pas le croire. Le Gauthier que je connais serait incapable de fréquenter ce genre de personnes, n'est-ce pas... ? 


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  • Chapitre 19 : Secret dévoilé.


                                           Current feeling. 7.24.15

    Si je supposai que mon père, Détective Nathan X est le père de Jimmy vu sa complicité avec Madame Gale, il devrait connaître le père de Gauthier pour l'avoir désigné le parrain de cet enfant, non ? Ou Madame Gale elle-même devrait le connaître ! 
    Alexis partit prendre l'air à partir des escaliers de secours de ma chambre. Quant à moi, je descendis en bas leur demander indirectement si il connaissait Monsieur Kepner, le père de Gauthier. 

    << Hey Papa, j'suis trop contente ! Dis-je devant eux deux. 
    - Ah bon, pourquoi ça ? Demanda-t-il 
    - J'ai vu un de mes anciens amis du campus aujourd'hui ! 
    - C'est vrai que c'est déjà la période des vacances à SailorCity pour les secondes ! C'était Dylan ? Vu qu'il habite aussi à Fun City.
    - Non, Gauthier, fis-je en riant ! 
    - Oh. D'accord ! 
    - Et peut-être vais-je l'aider avec son grand-père ! Il est là pour ça, je suis tellement heureuse de le revoir.. 
    - Attends, son grand-père ? Ce n'est pas la famille Kepner par hasard ? >>

    Yes, ça avait marché, j'ai réussi à captiver son attention. 

    << Oui, répondis-je. Son père étant malade, celui-ci a donné une tâche à son père, soit le grand-père de Gauthier ! J'ai hâte de pouvoir l'aider, il m'avait tellement manqué, fis-je avec un clin d’œil. 
    - D'accord, amuse-toi bien. >>

    En me répondant cela, il changea complètement le ton et devint plus froid et plus ferme. Quant à Madame Gale, elle me regardait de haut en bas, sans vraiment avoir un regard de travers. 
    Cela confirmait mes doutes à propos du père de Jimmy. 
    Je partis prendre l'air et me promenait. J'envoyai un message à maman sur le chemin : 

    De : Moi
    A : Maman

    << C'est bon j'ai compris, Papa est avec Madame Gale. Jimmy est leur fils. D'accord. Mais je ne vois pas pourquoi je t'en voudrais... 
    J'espère que tu vas bien, bisous. >>

    Si ce n'était pas ça, elle me le dirait. Si c'était ça, elle me le confirmerait, car je le dis directement, je ne pose pas de questions. Ça s'appelle "Prêcher le faux pour savoir le vrai". Mais... A ma grande surprise : 

    De : Maman 
    A : Moi

    << Je vois que tu as compris ce qu'il se passait. C'est pourquoi j'ai recommencé une nouvelle vie. J'ai envoyé les papiers de divorces à ton père, je suis désormais avec M. Kymbert. Voilà pourquoi tu devrais m'en vouloir, non ? 
    Oui je vais mieux. >>

    Ah. En fait non, je lui en voulais pas. Je le lui dis et je rajoutai qu'elle eut raison. 
    Ce n'était pas elle la fautive de l'histoire. Mais ça m'attristait. Ma famille fut à peine réunie qu'elle se sépare déjà. C'est quoi la suite maintenant, hein ? 


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  • Chapitre 20 : Et une personne en plus dans l'histoire des brutes.


                                            Blond hot guy swing-set


    Après cette petite balade, je rentrai chez moi et je m'endormis de suite dans mon lit jusqu'au petit matin. 
    A mon réveil, il était presque 9h. J'avais eu 14 appels manqués, et 2 nouveaux messages. 
    Les appels manqués étaient tous du même numéro : Alexis. 
    Et lorsque j'ouvris mes messages, ça venait aussi de lui.

    De : Axexis 
    A : Moi 
    Heure : 01h52

    << Peu importe à quel point tu me détestes, s'il te plaît, aide moi, et retrouve moi à la petite ruelle où avait eu lieu la précédente bagarre. >>

    De : Alexis 
    A : Moi : 
    Heure : 03h44 

    << J'imagine que tu dors et j'espère que ton portable n'est pas en mode silencieux en t'envoyant ceci. S'il te plaît, réponds moi ! >>

    Aïe, qu'avait-il encore fait ? 
    Je m'habillai vite fait avec un simple jeans et un t-shirt accompagné d'un gilet gris, je mis mes converses, me brossai les dents, fit vite un chignon et je sautai direct vers la sortie par les escaliers de secours. 
    Je doutai qu'il était trop tard pour le retrouver dans cette petite ruelle, mais j'avais tord. Il était toujours là, allongé contre un mur d'un bâtiment. Il saignait. Et il dormait. 

    << Alexis ! Criai-je. Mais qu'est-ce que t'as foutu ? 
    - Je... >>

    Il avait du mal à parler. Il était complètement anéanti, je ne l'avais jamais vu comme ça. 
    Je l'aidai à se relever. Il m'expliqua qu'il y avait encore eu une confrontation avec ces brutes. Mais pas contre lui, contre Gauthier. Et il est intervenu pour le défendre... Bizarre.
    Je le raccompagnai chez lui, où sa maison ne se trouvait pas loin de la mienne, et il n'insista pas pour que je le soigne, ou autre. Effectivement, je n'aurai pas accepté car j'étais encore en froid avec lui, et je l'ai assez aidé. Je le laissai, libre de faire ce qu'il voulait en m'inquiétant quand même un peu. Je garderai un œil sur lui. Mais pourquoi Gauthier se battait-il avec ces brutes ? 
    Je lui envoyais un message en disant de me retrouver si possible au centre-ville, devant la mairie. Il me répondit à la minute près et on s'y rendit cinq minutes plus tard.
    J'arrivai sur les lieux. Je le vis, je me dirigeai alors vers lui. Et plus je m'approchais, plus je pouvais apercevoir ces égratignures et griffures sur ses bras, et des saignements sur ses doigts. Effectivement, il portait un t-shirt noir simple, facile à laisser voir ses blessures. Je lui gueulai dessus : 

    << Qu'est-ce qui t'a pris pour te battre avec ces brutes ? Qu'est-ce qu'ils vous veulent à la fin ? Demandai-je en criant.
    - Silver, c'est trop compliqué, mais crois-moi j'essaie de protéger quelqu'un, fit-il d'une douce voix.
    - Poh, c'est la meilleure celle-là. Qu'avez-vous tous à vouloir protéger quelqu'un ? Donnez moi un nom bon sang !
    - Bien sur que non, sinon cette personne ne sera plus protéger et tu seras aussi dans l'histoire. 
    - Mais pourquoi faites-vous ça ? Pourquoi vous battre ? La violence ne mène à rien ! 
    - Je te l'ai déjà dit Silver, nous protégeons quelqu'un et cela doit rester secret. >>

    Je ne pouvais pas insister, je connais Gauthier, il ne me dira rien...
    Pour changer de sujet et mener ma petite enquête en même temps, je lui proposai de venir l'aider avec son grand-père, en faisant celle qui ignorait le lien entre mon père et Jimmy. Gauthier accepta, et ça me permettait de passer du temps avec lui également, que ce soit pour ma petite enquête ou parce qu'il me manquait. 
    On partit en direction de chez Grand-Père Kepner. 
    Nous arrivâmes dans un immense endroit, avec un jardin gigantesque. J'aperçue de loin ce petit bout de chou Jimmy se balançant sur la balançoire. Le Papy le poussait. Et il fit une drôle de tête en me voyant.


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  • Chapitre 21 : Première dispute avec Gauthier.


                                           Bubbles !!!!


    Papy Kepner vint de suite vers moi avec de gros yeux et cria avec un grand sourire :

    << Oh mais c'est Mademoiselle Colton, la petite fille toute mignonne de Nathan ! Enchanté ! >>

    Il me tendit la main, et je fis de même afin de la lui serrer pour dire bonjour, toute souriante. 
    Pas étonnant qu'il connaissait mon père, il s'occupe de mon... demi-frère. 
    Gauthier nous regarda bizarrement. Hm, j'en connaissais un qui ignorait le lien entre Jimmy et moi.
    Et il n'hésita pas à me le demander de suite : 

    << Comment il te connaît ? Me demanda-t-il, 
    - Ton père, soit son fils est le parrain de mon demi-frère. 
    - Attends, quoi ? Ralentis s'il te plaît, j'ai pas compris ! 
    - Ton père, qui est le fils de ton grand-père ? 
    - Ouiii ? 
    - Est le parrain de Jimmy, c'est exact jusque là ? 
    - Hin-hin. C'est exact. Et ? 
    - Et bien figure toi que Jimmy est mon demi-frère car c'est le fils de mon père et celui de Madame Gale ! 
    - Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ? Fit-il en étant choqué, genre toi maintenant t'as un demi-frère ? >>

    Apparemment, le fait que Jimmy soit mon demi-frère le choqua plus que ce qu'avait fait mon père. 

    << Oui, tu as compris cette fois à ce que je vois, fis-je. 
    - Non mais.. Non, c'est pas possible...
    - Si si, ça l'est ! 
    - Non je parle pas de ça, je ... Ecoute, reste bien loin d'Alexis s'il te plaît, d'accord ? 
    - Hein ? Qu'est-ce qu'il vient faire dans la conversation lui ? Pourquoi tu me dis la même chose que lui envers toi ? 
    - Il t'a demandé de me méfier de moi ? Dit-il en riant.
    - Oui, et je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. 
    - Et bien crois-moi, moi non plus. C'est un rire nerveux. Et je te dis la même chose pour lui, ne t'approche plus de lui et écoute-le pour moi aussi. Ne viens plus me voir. Et peut-être que c'était une mauvaise idée vu que Jimmy est ton demi-frère. Tu ne devrais pas m'aider, je peux me débrouiller ! 
    - Gauthier, s'il te plaît... Je voulais aussi passer du temps avec toi ! fis-je en tirant une tête de chien battue. 
    - Non désolé. D'ailleurs Eleanore va débarquer. 
    - Et alors ? 
    - Elle n'a pas confiance en toi. Je ne veux pas la mettre mal à l'aise. 
    - Pardon ? Dis-je énervée. Et alors, qu'est-ce qu'on s'en tape ! C'est moi ta meilleure amie ici, pas elle. 
    - Et moi je choisis l'amour à l'amitié, désolé.
    - Quoi ? criai-je. Gauthier, si tu pars, tu mettras fin à notre amitié. >>

    Il ne me répondit pas et partit. en direction de l'intérieur de sa maison. En me disant cela, et je restai bouche-bée. Il avait changé. Je repartis donc chez moi, choquée et déçue. Mais Papy Kepner me retient par le bras et me demanda de rester. Il voulait que je joue un peu avec Jimmy, que j'apprenne à le connaître. Quant à celui-ci, il descendit de sa balançoire et vint vers moi, d'un air intrigué. 


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